Les valeurs aux frontières, c'est-à-dire aux bornes de l'intervalle [a ;b] sont connues.
y(a)=α et y(b)=β.
Le pas de discrétisation h de l'espace monodimensionnel est :
La prise en compte des conditions aux limites dans l'équation (5.b) se traduit par :
Pour i=1 yi-1=y0=α et pour i=n, yi+1=yN+1=β.
En faisant varier i de 1 à n on a :
Soit sous forme matricielle :
Avec ,
et
pour i=2 à n-1
Cela se présente sous la forme finale :
Où [M] est une matrice n x n tridiagonale et {y} le vecteur solution recherché.
Les dérivées aux frontières de l'espace sont connues :
Ces dérivées sont approximées par une différence centrée à l'ordre 2 (On peut également utiliser une différence décentrée à l'ordre 1 en arrière pour y'(a) et en avant pour y'(b)):
i=1 ; —>
i=n ; —>
Les valeurs de y0 et yn+1 sont substituées dans le système qui devient :
Avec et
. Les autres composantes de la matrice M restant inchangées.
Note : la méthode des différences finies peut servir à résoudre une équation différentielle non linéaire, c'est-à-dire une équation différentielle où les coefficients a, b et c ne sont plus uniquement fonction de x mais également de y :
Les méthodes exposées précédemment conduisent à l'obtention d'un système non linéaire qui est par itérations.